Le scarabée japonais : une menace pour notre flore

Statut

Classé comme organisme de quarantaine prioritaire dans l’Union européenne et en Suisse, le scarabée japonais est soumis à annonce et lutte obligatoires sur le territoire : toute suspicion de présence doit être signalée à l’Inspectorat phytosanitaire.

Problématique

Le scarabée japonais est particulièrement vorace et polyphage : il s’attaque à près de 400 espèces de plantes cultivées, sauvages et ornementales : vigne, arbres fruitiers, maïs, soja, baies, rosiers, érables etc.

Les adultes se nourrissent aussi bien des feuilles que des fleurs et des fruits des plantes. Les larves, qui se développent dans le sol, se nourrissent principalement de racines de graminées dans les surfaces herbagères (jardins privés et parcs publics, terrains de sport, campings, prés, etc). Selon leur nombre, ils peuvent provoquer de gros dégâts.

Le scarabée adulte est actif de juin à août. Il pond ses œufs fin juillet / début août dans des sols assez humides (pelouse arrosée par exemple).

Situation en Europe, en Suisse et dans le canton de Vaud

Le scarabée japonais a été observé pour la première fois en Europe dans les années 70 aux Açores (Portugal). En 2014, il est signalé en Italie du Nord (Lombardie). Depuis 2017, il est présent en Suisse (sud du Tessin) où sa propagation se poursuit. Ailleurs en Suisse, quelques individus isolés avaient jusqu’alors été ponctuellement détectés dans les cantons BL, BS, SO et GR (transport probable par l’homme via voies routières ou ferroviaires). En 2023, des foyers ont été détectés dans les cantons ZH et VS.

Aucun scarabée japonais n’a été capturé dans notre canton jusqu’à ce jour, sans assurance qu’il en soit absent pour autant. En 2024, une quinzaine de pièges à phéromones seront installés à différents endroits stratégiques (zones à risque d’introduction / d’installation). Plus un organisme de quarantaine est détecté tôt et plus grandes sont les chances d’empêcher qu’il ne s’installe et ne cause d’importants dégâts.

Propagation

Bien que l’adulte puisse voler sur plusieurs kilomètres (propagation naturelle de l’Italie vers les cantons TI et VS), le scarabée japonais se propage essentiellement par les moyens de transport (trains / camions/ voitures) véhicules de marchandises et de passagers) ou par des mouvements de matériel végétal infesté (larves dans terre et plantes).

Description

Le scarabée japonais est reconnaissable aux particularités suivantes :

Que faire en cas de suspicion ?

La vigilance et les signalements par la population sont de première importance dans la surveillance du territoire contre le scarabée japonais.

Merci de suivre la présente marche à suivre en cas de découverte d’un scarabée suspect :

  1. Capturer l’insecte et l’enfermer dans un bocal.
  2. Attention aux confusions possibles : comparer s’il ne s’agit pas d’une espèce proche (voir au verso).
  3. Si le doute persiste, placer l’insecte au congélateur au moins 2 heures.
  4. Prendre plusieurs photos de l’insecte mort (côtés et dos).
  5. Faire votre annonce sur votre portable par le QR-code ou via l’URL. (Haut de la page)

Merci d’envoyer vos signalements avec photos ! Nous ne pouvons pas traiter les signalements sans support visuel ou sur la seule base de dommages sur plantes.

Si vous n’avez pas pu capturer et photographier l’insecte suspect, nous vous invitons à maintenir la vigilance aux environs du lieu de découverte et à nous recontacter si vous capturez / photographiez un autre spécimen.

Votre contact à l’Inspectorat phytosanitaire :

Mail : popillia.dgav@vd.ch

Fiches à télécharger :

Informations complémentaires :

Partager sur :

Nous répondons à vos téléphones du lundi au jeudi de 8h à 11h et le mardi de 16h à 19h. 

Administration communale
021 905 09 30

Contrôle des habitants
021 905 09 32

Bourse communale
021 905 09 34

12 juillet 2025
Tournoi à 6 Humoristique
01 août 2025
Fête Nationale - 1er Août
01 août 2025
Croqu'en balade - 1er août

Eau non potable dans 4 villages !

Nous prions la population de Thierrens, Denezy, St-Cierges et Neyruz-sur-Moudon de ne pas boire l’eau du robinet. Il faut impérativement la faire bouillir avant de la consommer.